Matériel nécessaire :
- Tous types de terrarium (Faunabox, aquarium ou Exoterra).
- Du bois mort.
- Des feuilles mortes.
A/ Le substrat.
Le substrat est très important pour la réussite de vos élevages. Les larves s'en nourrissent et les adultes y pondent leurs œufs, la réussite d'un élevage de cétoine dépend très fortement de al qualité du substrat, il est donc important de respecter le substrat de chaque espèce.
Voici comment préparer son substrat : Mélangez :
- 70% de feuilles mortes ramassées en forêt de feuillus que vous aurez préalablement broyées, plus les morceaux de feuilles seront petits, plus la qualité du substrat sera meilleur. Il est préférable de choisir des feuilles de chêne ou de bouleau. Mais tous autres feuillus fera l'affaire.
- 20% de bois mort. Là aussi, plus les morceaux seront petit, plus la qualité du substrat sera meilleur. Il est préférable de choisir du bois de chêne ou de châtaignier qui se casse facilement entre les doigts.
- 10% de terreau qui n'est pas composé d'engrais, ni de pesticide au péril de vos larves...
(Attention : il ne faut surtout pas des feuilles ou du bois de résineux, car la résine colle aux mandibules des larves et peut entrainer leur mort.)
B/ L'élevage des larves.
Dans le bac d'élevage, mettez une quantité de substrat en vous servant de ces mesures ci dessous :
Pour les petites espèces : Un litre de substrat peut contenir soit 3 Larves L3, soit 5 Larves L2, soit 7 Larves L1. Bien sûr, vous pouvez en mettre beaucoup plus, mais il faut savoir que vous ne leur apporterez pas le confort nécessaire à leur nymphose.
Pour les espèces de taille moyenne : Un litre de substrat peut contenir soit une larve L3, soit 3 larves L2, soit 5 Larves L1.
Pour les grandes espèces : Un litre peut contenir soit une Larve L3, une Larve L2, soit deux Larves L1.
Je met toujours plus de substrat que les mesures conseillées, pour éviter le cannibalisme des larves, et pour ne pas changer le substrat trop souvent et ainsi, ne pas déranger les larves trop souvent.
Note : Aquarium aménagé pour les larves de cétoines/dynastes/lucanes
C/ Les coques.
On reconnait les larves prêtes à se nymphoser car elles jaunissent, à ce moment, il ne faut plus remuer le substrat au risque d'avoir une nymphe malformée.
A ce moment, les larves se vident et se confectionnent grâce à leur salive un abris que l'on appel coque. Cette coque est une protection contre les prédateurs et autres insectes. Et permet à la larve d'effectuer sa mue nymphale et ainsi de donner une nymphe. Cette nymphe sera immobile pendant plusieurs mois suivant les espèces puis donnera naissance à un imago qui cassera la coque.
Note : Nymphe de cétoine
D/ Les adultes.
Pour les adultes, il vous suffit d'avoir un terrarium assez grand pour pouvoir le remplir de 15 cm minimum de substrat, il va servir pour la ponte des adultes.
Placez quelques branches de bois morts dans l'aquarium pour que les adultes peuvent y grimper dessus.
Pour la nourriture, je place directement les morceaux de fruits ou légumes sur le substrat, je les enlève un ou deux jours plus tard s'il en reste. On peut également utilise de la bettle jelly, une gelée spécialement conçue pour les cétoine qui fonctionnent aussi pour d'autres scarabées tels que les dynastes ou les lucanes.
Il est important de varier les fruits et légumes pour apporter tous les aliments nécessaire au développement de l'insecte.
Note : Cétoine adulte (Imago), Espèce photographié : Cetonia aurata
Quelques espèces :
Les espèces tropicales les plus faciles à élever et à se procurer sont les Chlorocola (petites espèces), les Pachnoda (petites espèces) et les Eudicella (espèces de taille moyenne). Ces trois genres ont l'avantage de se développer vite ( 5 mois maximum) car elles n'ont pas besoin d'hiverner contrairement aux espèces de nos lattitudes.
On peut aussi choisir Cetonia aurata, une belle petite espèce de nos régions. Mais leur temps de développement (de l'oeuf à l'adulte) est de plusieurs années.
Ensuite, vous pouvez aussi choisir les Chelorrhina polyphemus confluens, ou les Mecynorrhina torquata deux grandes espèces plus difficile mais plus impressionnante.
Il reste encore les Goliathus cacicus, ou tout autres Goliathus, qui eux sont impressionnant par leur taille mais très difficile d'élevage.